BIOMAIDO

Bio-physicochemistry of tropical clouds at Maïdo (Reunion Island)
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BIO-MAIDO, financé par l’Agence National de la Recherche (ANR), a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes chimiques et biologiques en présence de nuages contrôlant la formation de matière organique sur les particules fines en suspension dans l’air. Dans ce but, une campagne de mesures intensives a lieu actuellement (11 mars au 7 avril) à l’observatoire du Maïdo et sur quatre autres sites de la planèze du Maïdo.
Le milieu tropical de lîle de la Réunion présente des conditions optimales pour les objectifs de BIO-MAIDO. Tout d’abord, les forêts de l’île, grâce à un fort ensoleillement et des températures favorables, émettent de nombreux composés sous forme de gaz, qui vont former la matière organique sur les particules fines. De plus, la forte occurrence de formation de nuages de pente sur la planèze du Maïdo, permet d’évaluer l’influence des nuages sur cette nouvelle voie de formation de particules.
Le parc instrumental sophistiqué déployé pendant la campagne permet de mesures les composés émis par la végétation, d’étudier les propriétés physico-chimiques des particules fines et de mesures la composition bio-physico-chimique des nuages qui se forment pendant l’ascension de l’air humide depuis l’océan. Les sources marines et anthropiques seront évaluées grâce aux résultats du projet OCTAVE (Oxygenated Compounds in the Tropical Atmosphere: Variability and Exchange) à l’identification de marqueurs chimiques de ces sources et au calcul de retro-trajectoires.
Après la campagne, ce jeu d’observations sera analysé afin d’évaluer la formation de composés organiques sur les particules fines en atmosphère tropicale. Ces données permettront d’initialiser des modèles utilisés pour interpréter les données in situ. Les données de la campagne permettront aussi de mieux contraindre les modèles afin d’améliorer la façon dont ils représentent la formation de ces composés organiques que ce soit dans l’air ou dans les gouttes de nuage en considérant l’activité biologique dans les nuages, ce qui n’a jamais été étudié à ce jour.

Huit laboratoires et une vingtaine de scientifiques sont impliqués. Le LACy (Université de La Réunion, CNRS, Météo-France), le LOA (Université de Lille, CNRS), le LaMP (université de Clermont Auvergne, CNRS), l’IGE (Université de Grenoble, CNRS, IRD, INP), le LSCE (CNRS, CEA, Université Versaille Saint-Quentin), le LA (Université de Toulouse, CNRS), le CNRM (Météo-France, CNRS) et le LaRGE (Université Antille-Guyane).

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Thematiques :aérosol
Typologie de projet :Campagnes

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