MICROCARB

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Objectifs

Les objectifs scientifiques de la mission Microcarb sont de fournir à la communauté scientifique les informations (colonnes de concentration vertical de CO2) permettant de suivre les flux de surface de CO2 entre les terres, l’atmosphère, les océans et la végétation.  Ces objectifs sont similaires à ceux de la mission NASA-JPL OCO-2.  Une particularité de Microcarb est d’atteindre cet objectif avec un petit instrument pouvant être embarqué sur une plateforme de microsatellite de type Myriade.   Si l’expérience Microcarb s’avère concluante, cela pourra ouvrir la voie à un système opérationnel sur le long terme pour un suivi continu des flux de carbone. Une constellation permettrait d’atteindre une résolution spatiale et temporelle plus élevée pour déterminer les flux, ce qui reste un objectif souhaitable.


Instruments

La mission s’appuiera sur un sondage passif (l’instrument mesure la luminance solaire après réflexion sur la surface terrestre) avec un design compact et bas-coût. L’instrument est un spectromètre opérant dans 4 bandes spectrales  (0.76 et 1.27 μm pour la mesure d’O2, 1.6 and 2 μm pour la mesure de CO2); Les mesures ne seront acquises que sur la surface éclairée de l’orbite, à la fois sur les océans et les terres émergées. Sur les terres, les mesures seront effectuées soit au nadir soit de chaque côtés de la trace du satellite.  Des acquisitions dans une direction fixe seront aussi possibles.  Sur les océans, les mesures se feront en direction du glitter (à cause de l’obscurité de l’eau dans le domaine de longueur d’onde exploré).
Il s’agit d’une mission d’échantillonnage. Les données alimenteront un modèle de circulation à 4 dimensions (3 spatiales et une temporelle), avec un résolution spatiale limitée (autour de 3°, pouvant évoluer jusqu’à 1°).  Une couverture systématique de tous les points de la terre (induisant une fauchée et période de revisite suffisantes) n’est pas exigée.  La taille de chaque spot au sol sera de l’ordre de 40 km².
La mission Microcarb se focalise sur la concentration des flux naturels de CO2. Les principales incertitudes sur ces flux concernent les terres végétalisées et s’étendent de la région tropicale aux latitudes élevées Il n’y a pas de flux significatifs sur les zones désertiques ou de neige/glace. Les zones tropicales sont très peu échantillonnées par le réseau de surface actuel et présentent les plus grandes incertitudes, mais il existe aussi de nombreuses questions scientifiques sur les zones terrestres des latitudes moyennes et élevées. 

Parties prenantes du projet

AERIS est impliqué contractuellement dans le développement du segment sol, au même titre que le CNES et Eumetsat.

Ainsi, le CNES développe les logiciels de traitement des données (niveaux 1 et 2) et Eumetsat développe la chaîne de traitement opérationnelle qui intègrera les logiciels du CNES. AERIS réceptionnera les données d’Eumetsat et aura la charge de les distribuer et les mettre à disposition des utilisateurs.

Contacts

AERIS : Thierry Tremas

Thierry.Tremas@cnes.fr

CNES: Philippe Landiech

Philippe.landiech@cnes.fr (chef de projet)

Carol Deniel

Carol.deniel@cnes.fr (thématicienne)

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Typologie de projet :Données spatiales

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